♥ Concours ♥
Nous avons 4 x 2 places à vous offrir pour assister à cette avant-première, suivie d'une rencontre avec la réalisatrice ! Pour participer au tirage au sort, envoyez-nous un mot doux par mail à contact@voixdefemmes.org avant le 10 janvier, midi. Les gagnant·es seront prévenu·es par mail le même jour.
Avec « Marcher sur l'eau », Aïssa Maïga réalise un documentaire engagé sur la difficulté pour certaines populations d’avoir accès à l’eau dans le contexte du réchauffement climatique. Une piqûre de rappel nécessaire.
Au nord du Niger, le village de Tatiste, victime du réchauffement climatique, se bat pour avoir accès à l’eau. Chaque jour, Houlaye, 14 ans, comme d’autres jeunes, marche des kilomètres pour aller puiser l’eau, essentielle à la vie du village. Cette tâche quotidienne les empêche, entre autres, d’être assidus à l’école. L’absence d’eau pousse également les adultes à quitter leur famille chaque année pour aller chercher au-delà des frontières les ressources nécessaires à leur survie. Pourtant, cette région recouvre dans son sous-sol un lac aquifère de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Il suffirait d’un forage pour apporter l’eau tant convoitée au centre du village et offrir à tous une vie meilleure…
L’écologie inspire un nombre croissant de cinéastes qui se lancent dans des films engagés, éminemment sincères mais manquant souvent de cinéma, comme prisonniers du message à faire passer. Aïssa Maïga évite non sans superbe cet écueil avec ce long métrage documentaire pour lequel elle a posé sa caméra pendant deux années dans ce village nigérian. Marcher sur l’eau est l’inverse d’un documentaire scolaire : pas de voix-off redondante ou d’interviews explicatives face caméra, mais la foi en un récit, en des personnages forts (la charismatique ado de 14 ans, au centre de l’histoire), et en son désir d’injecter à l’image de la beauté dans cette tragédie. Mention spéciale à la musique originale, composée par Uèle Lamore, qui magnifie le récit.